Après avoir importé l'image du code QR dans la machine de marquage nanoseconde via l'interface USB, la position de l'écorce d'orange a été ajustée à l'aide de sa table de translation, puis le marquage a commencé. Les résultats ont été observés sous un microscope polarisant à 100X, comme le montre la Figure 2.
Figure 2 Résultats du marquage nanoseconde
Le graphique du code QR a été importé dans le logiciel informatique du laser en picoseconde. Après avoir activé le refroidissement à eau et ajusté le plan focal, le marquage a été effectué sur la surface de l'écorce d'orange. Les résultats ont été observés sous un microscope polarisant à 100X, comme le montre la Figure 3.
Figure 3 Résultats du marquage en picoseconde
En observant les marques sur les pelures d'orange sous le microscope polarisant, il a été constaté que les lasers en pulsations picoseconde et nanoseconde peuvent tous deux provoquer des changements morphologiques évidents à la surface de la peau d'orange et imprimer des marques relativement claires. Cependant, le laser en pulsations picoseconde imprime des lignes avec une meilleure rectitude, des contours lisses et nets à la surface de la peau d'orange, et cause moins de dommages à l'épiderme. En revanche, les lignes imprimées par le laser en pulsations nanoseconde sur la surface de la peau d'orange sont moins régulières, et les contours des marques sont plus flous.
Le paramètre ayant le plus d'effet direct sur le résultat du marquage est la puissance de crête, qui est inversement proportionnelle à la largeur de l'impulsion laser. Par conséquent, lorsque la largeur de l'impulsion diminue, la puissance de crête augmente. En comparaison avec le laser à impulsions nanosecondes, le faisceau laser émis par le laser à impulsions picosecondes a une largeur d'impulsion plus étroite, une énergie plus élevée et une précision accrue. L'effet d'ablation photochimique sur la surface de l'écorce d'orange est évident, provoquant une carbonisation aux bords du code QR, sans petites fissures ni débris de surface apparents, ce qui rend les contours plus clairs.
Pour obtenir des codes-barres bidimensionnels clairs et durables pour la traçabilité des fruits sans affecter leur comestibilité, une expérience comparative a été menée pour étudier la faisabilité de la technologie laser pour marquer les surfaces des fruits. Les oranges ont été choisies comme objet d'étude, et des lasers nanosecondes et picosecondes ont été utilisés pour imprimer des codes QR sur les pelures d'oranges respectivement, en observant les changements sur la surface de la pelure. Les résultats expérimentaux montrent que, comparé au laser à impulsions nanosecondes, le laser à impulsions picosecondes offre une plus grande précision d'impression, une profondeur de marquage plus importante et des contours de marquage plus nets.